Mon corps à froid.
Mon coeur aussi.
Que s’est-il passé?
La vie continue mais.... tout a changé.
La nuit, la ville entière est éclairée, les rues, les édifices, tout est illuminé. Presque trop, tout d’un coup!
Dans les rues, plus rien à manger. Il n’y a plus de Aminatou qui offre de la bouillie de millet chaque matin et des sandwiches de poissons aux passants, plus de beignets cuits dans l’huile sur un petit feu de bois... Rien! Plus de passants... Plus de boutiques sur les rues... Plus de gardiens... Par contre, les arbres sont immenses, tellement feuillus, tellement verts! Ou est passé le sable brun?
Et il pleut une pluie tellement froide.
15C sous la pluie. La différence est trop grande.
Mais la vie continue...
Pour me réchauffer, je fais appel à mes amis pour fêter ensemble la fête nationale des québécois que l’on nomme “La St-Jean”. Nus avons rendez-vous à 18:00.
À 17:30, un orage éclate de toutes ses forces. Tonnerre, éclairs, pluie torrentielle se déversant sur le feu de bois préparé avec grand soin. J’observe, cachée sous un abri de toile monté pour l'occasion, le spectacle lumineux dans le ciel. Aussi magnifique qu’effrayant tant son intensité est féroce.
Je ne bronche pas. J’observe. J’attends. J’accepte.
À 18:00, le ciel a déversé tout son lot de pleurs sur tout le territoire et les nuages, fatigués, se dispersent. Le soleil, comme par magie, réapparaît dans toute sa splendeur.
Un par un, deux par deux, mes amis apparaissent sur ce coin de terre qui nous accueille. On a apporté du bois sec, des branchages d’allumage, du papier, de la nourriture, des boissons. Tout est parfait, toujours.
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| Le party de la St-Jean 2013 |
Et, comme la tradition le veut, nous terminons la soirée en chantant autour du feu, Howard nous accompagnant à la guitare. AH! Merci mes amis! La chaleur revient...
La vie continue...
Différente et semblable à la fois...
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| Pour réchauffer le corps et le coeur, le thé du désert... |
Louise
Hé Louise, toute cette nostalgie, je me demande bien pour combien de temps! Tu nous manques aussi, tu sais! Rassidatou
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