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Le lac Attitlan, Guatemala |
Notre maison est sur le bord du lac. D'ailleurs, en forme de véritable triangle isocèle, elle épouse exactement les formes du terrain. Le jardin biologique, juste à côté, appartient à un homme maya qui vient y travailler chaque matin. Le sentier qui longe la maison mène à l'hôtel Mikaso. Pas d'autoroute.... pour se rendre à l'hôtel! Même pas un tuk-tuk y passe. Un simple sentier de terre battue.
Un des grands avantages de cette maison est sa terrasse sur le toit. Avec son toit de chaume qui nous protège du soleil, elle offre une vue exceptionnelle sur le lac et les activités du lac. Présentement, le bateau-taxi qui arrive de Santiago accoste au quai délestant ces quelques voyageurs et les denrées enveloppées dans de grands sacs de plastique. Aussi, un pêcheur, dans son embarcation creusée directement dans un arbre, revient à bon port. Un autre, dans un canot comme les nôtres, transporte des marchandises. Il y a de l'action mais tout est calme et les centaines d'oiseaux de toutes sortes égaient nos journées.
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La terrasse sur le toit de notre maison |
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Une des vues à partir de notre terrasse sur le toit |
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Un coin du salon |
Depuis 2008, le lac a beaucoup changé. Le niveau de l'eau a monté d'une façon drastique, plusieurs mètres, nous dit-on d'un air inquiet. Vous imaginez le fond de l'eau? Des restaurants, des terrasses, des plages, des sous-sols de maisons, des maisons... y gisent. Il y a eu beaucoup de perte. Notre propriétaire craint pour la maison que nous habitons. Pas cette année mais dans le futur... Si sa maison est en danger, l'hôtel d'à côté est en grand danger... On dit que les mayas ne se construisent pas sur les abords du lac, seulement les blancs... Intéressant.
La maison recèle une autre particularité. Il n'y a aucun moustiquaire dans les fenêtres. Les premiers jours, ceci m'inquiétait un peu (Au Québec, on ne verrait jamais ca...) mais je me suis rapidement rendue à l'évidence que tout était parfait. Nous sommes dans un milieu assez élevé en altitude. Les maringouins doivent vivre ailleurs... plus près de la mer. De toutes façons, il n'y a pas de moustiques. Parfois, assises à la terrasse d'un bar, autour de 18:00, de petits moustiques s'amusent à nous picoter les chevilles mais rien de terrifiant. L'air circule librement et quel bon air pur! Il fait chaud le jour et frais le soir.
La fenêtre toujours ouverte de la salle à manger offre une vue permanente sur le volcan San Pedro. Toujours présent à nos côtés, il est assez impressionnant. Nous aimerions bien l'escalader. 7 heures de marche, nous dit-on. Ca demande réflexion...
Très spacieuse, la maison offre un grand confort. Les chambres sont grandes, aérées. La cuisine, pas tout à fait comme nos cuisines, mais elle nous permet de nous concocter d'excellents repas végétariens bio. Je suis accompagnée de cuisinières exceptionnelles. Claude et Dominique ont d'excellentes idées et nous les réalisons toutes ensemble. Les repas sont des expériences culinaires géniales. Et, si le coeur nous en dit, les petits restos sympas abondent tout autour de nous. On en a déjà testé plusieurs avec succès, toujours.
Mais, rien comme le café du matin sur la terrasse et l'apéro bien sûr. Chaque jour, en plus, au moins une partie de scrabble. Oui! Nous avons apporté tout ce qu'il faut...
Oups! La partie va commencer.. A bientôt!
Louise
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